Extension de maison sans permis de construire : les règles à connaître en 2025

Extension de maison

Vous envisagez d’agrandir votre maison sans vous lancer dans un long parcours administratif ? Bonne nouvelle : certaines extensions sont possibles sans permis de construire. Mais attention, cela ne signifie pas qu’aucune démarche n’est nécessaire. En 2025, la réglementation évolue. Voici tout ce que vous devez savoir.

Quand peut-on agrandir sa maison sans permis ?

L’extension d’une maison sans permis de construire est tout à fait possible, mais dans des cas bien définis. Selon le Code de l’urbanisme, tout dépend de la surface créée, de la localisation du bien, et du type de zone où se situe le projet.

Concrètement, aucun permis de construire n’est requis dans les cas suivants :

  • L’extension est inférieure ou égale à 20 m²
  • Ou jusqu’à 40 m² si la maison est située en zone urbaine d’une commune dotée d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme)

Mais dans ces deux cas, une déclaration préalable de travaux reste obligatoire. Il ne s’agit donc pas d’un « blanc-seing » pour construire n’importe quoi, n’importe où.

Qu’est-ce qu’une déclaration préalable de travaux ?

Il s’agit d’une formalité simplifiée par rapport au permis de construire. Elle permet à la mairie de vérifier que votre projet respecte bien les règles locales d’urbanisme.

Cette déclaration concerne :

  • Les extensions comprises entre 5 m² et 20 m² (ou 40 m² selon le cas)
  • Les abris de jardin ou garages
  • La modification de façade ou de toiture

Vous devez déposer un dossier en mairie, avec plans et description des travaux. Le délai d’instruction est généralement de 1 mois. Vous pouvez retrouver toutes les informations pratiques sur Service-Public.fr.

Quelle surface maximale sans permis en 2025 ?

La règle des 20 m² ou 40 m² reste valable en 2025, mais elle dépend du secteur :

  • Si votre terrain se situe hors zone urbaine ou dans une commune sans PLU : maximum 20 m²
  • En zone urbaine avec PLU : jusqu’à 40 m², à condition que la surface totale ne dépasse pas 150 m² après travaux.

Au-delà de ce seuil, un permis de construire est obligatoire, et le recours à un architecte devient nécessaire si la surface totale après extension dépasse 150 m².

Quelles extensions sont concernées ?

De nombreuses extensions peuvent être envisagées sans permis, à condition de respecter les règles précédentes :

  • Véranda
  • Pièce supplémentaire attenante
  • Garage ou carport
  • Abris de jardin
  • Surélévation partielle

Attention cependant à ne pas négliger l’aspect esthétique ou l’harmonie avec l’existant. Un projet bien pensé valorise votre bien à long terme.

Quels sont les risques si vous ne déclarez pas les travaux ?

Faire une extension sans autorisation ni déclaration peut vous exposer à de lourdes conséquences :

  • Amende pouvant aller jusqu’à 300 000 €
  • Obligation de démolition de l’ouvrage
  • Blocage lors de la revente du bien

Il est donc vivement recommandé de se rapprocher de sa mairie ou de consulter un professionnel pour éviter tout faux pas.

Pourquoi faire appel à un professionnel pour ce type de projet ?

Il est conseillé de confier son projet d’extension de maison à un professionnel. Architecte, maître d’œuvre ou entreprise de rénovation peuvent vous aider à :

  • Concevoir un projet conforme
  • Constituer le dossier de déclaration préalable
  • Réaliser les travaux dans les règles de l’art

Faire appel à un expert permet aussi d’éviter les erreurs techniques ou les oublis administratifs. C’est un gage de tranquillité et de pérennité.

Extension sans permis : une solution idéale pour agrandir sans stress

En résumé, l’extension maison sans permis est une option flexible et accessible, mais encadrée. La clé ? Bien connaître les règles d’urbanisme locales, respecter les seuils de surface, et déclarer les travaux quand cela est requis.

Même si la démarche semble légère, ne faites pas l’impasse sur l’étude de votre projet. Pour aller plus loin, consultez aussi notre article sur le choix des matériaux pour une extension bois réussie.

Agrandir sa maison sans permis de construire est une opportunité réelle pour optimiser son espace de vie, sans alourdir son calendrier ni son budget. Mais prudence : même sans permis, les démarches administratives existent. Ne les négligez pas.

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Un réaménagement, le percement d’une cloison, la création de nouveaux rangements ou encore la pose de portes coulissantes feront gagner de précieux mètres carrés pour un coût bien inférieur à la création d’un nouvel espace.

Mais une extension à son logement permet d’avoir plus grand sans quitter le quartier que l’on aime, proche de commerces om l’on a nos habitudes ou encore de son lieu de travail. Et bien souvent les prix de l’immobilier ayant grimpés en flèche, empêche d’acheter plus grand dans ce même quartier.

Au bout de quelques années par lassitude ou simplement parce que la maison n’est plus adaptée aux activités de la famille, on a besoin ou envie d’agrandir sa maison en réalisant des travaux.

Trois aspects à prendre en considération afin d’être en adéquation avec les enjeux environnementaux
  1. Sobriété ou de combien de mètres carrés puis-je me satisfaire? et ou les placer?
  2. Efficacité ou bien isoler ce nouveau volume contre le froid mais aussi la chaleur en utilisant des matériaux performants et peu consommateurs d’énergie pour leur fabrication, des matériaux stockeurs de carbonne comme les végétaux ou des matériaux issus du recyclage (ouate de cellulose…)
  3. Renouvelable ou utiliser les nouvelles technologies utilisant les énergies renouvelables.

La décision enfin prise, vous lancez votre projet d’extension. Ne vous précipitez pas non plus, avant de connaître précisément la surface supplémentaire autorisée. Ce n’est pas parce que vous êtes propriétaire du terrain sur lequel est construit votre maison que vous pouvez faire tout ce que vous souhaitez, malheureusement.

L’administration française étant quelque peu compliqué, mieux vaut se renseigner correctement. Vous pouvez faire appel à un architecte qui se chargera des démarches ou si vous décidez le faire vous même, vous devrez vous rendre à la mairie pour consulter le PLU (plan local d’urbanisme) ou le POS (plan d’occupation des sols) selon les communes. Vous trouverez les informations nécessaires et notamment le COS (coefficient d’occupation des sols) et le CES (coefficient d’emprise au sol).

Le COS est un ratio entre la surface totale du terrain et le nombre de mètres carrés de Shon (surface hors oeuvre nette) potentiellement constructibles. Le plus souvent le COS est de 0.25 ce qui signifie que 25% d’un terrain est constructible. Plus on se rapproche du centre d’une ville et plus ce coefficient est élevé pour permettre la construction sur de plus petites surfaces de terrain.

La dérogation est possible, un dépassement de 20% de ce COS est accordé aux projets économes en énergie. L’arrêté du 3 mai 2007 paru au JO du 15 mai 2007 contient les critères d’éligibilité et mentionne les documents à fournir pour faire une demande de dérogation de dépassement COS. Pour faire simple, il est demandé une isolation de résistance thermique R≥5m2.K/W (environ 20cm selon les isolants) dans les planchers hauts sous combles perdus du bâtiment et de son extension, ainsi que l’installation d’équipements à énergie renouvelable (chauffage bois, solaire thermique ou photovoltaïque…)

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