Composé de deux grandes bâtisses, scindées en plusieurs locaux modulables et prêts à être emménagés, ce village d’artisan construit est réservé aux artisans et petites entreprises (artisanat, activités industrielles légères et services à la personne)
Seules les 4 premières cellules de 150 m2 sont actuellement construites, 4 autres locaux de 300m2 avec possibilité d’extension seront construits ultérieurement,
une fois les 4 premiers locaux vendus. C’est 1500 artisans et entreprises qui ont été prévenu par mail de ces réalisations.
Le but du village d’artisan
« Ce type de village est une bonne réponse au problème d’installation et de transmission vécu par certains artisans », explique Alain Moreau, vice-président de la Chambre des métiers, lui-même artisan-plombier.
Le foncier étant trop fort dans certaines zones, c’est approximativement 50% des artisans qui travaillent à domicile.
Le souci et que : « si vous travaillez dans votre garage, le jour où vous arrêtez vous perdez votre fonds de commerce, et il est plus dur d’assurer une transmission », explique Jean-Michel Bourge, directeur général de la Sela (Société d’équipement de la Loire-Atlantique), qui a assuré la réalisation complète du projet. « Là, on offre un outil de travail à celui qui reprend. »
Le coût pour chaque entreprise ?
Les tarifs d’achat de locaux dans cette zone sont relativement élevés puisqu’ils sont vendus à 150 000€ pour 150m2. Avec ce village d’artisan, les prix sont relativement intéressants et les locaux sont proposés en location avec promesse de vente ou directement à la vente.
L’autre intérêt : ce village « assure du collectif entre les artisans, qui fonctionnent de manière très individuelle », explique Philippe Grosvalet, président du conseil général et président de la Sela.
Quel intérêt pour le conseil général d’investir pour les artisans ?
« C’est une économie, ancrée sur le territoire, qui n’est pas dé localisable », a insisté Philippe Grosvalet.
Les artisans représente plus de 60 500 d’actifs avec 16 000 établissement et 1000 emplois créés à l’année, en Loire Atlantique. Grâce à des aides à l’immobilier d’entreprise, le département peut donc aider à la création de ce type de village.
Pourquoi Pornic ?
La Sela (Société d’équipement de la Loire-Atlantique), réalise une dizaine de projets conséquents sur Pornic, qui a mis à disposition de cette société, le foncier nécessaire à la création de ce village d’artisan. L’intérêt pour la ville de Pornic, avec le parc d’activités de la Blavetière « favoriser l’accueil de jeunes entreprises et l’emploi » selon le maire, Philippe Boënnec
L’expérience a déjà été réalisée, une première fois à Bouaye, avec un premier village d’artisan « Nantes Métropole » regroupant 24 communes et construit également par la Sela. Le conseil général et la Sela désireraient renouveler ce type de réalisation dans d’autres communes du département.