Maître Arnaud GOSSEMENT, avocat en droit de l’environnement, de l’énergie et de l’urbanisme, affirme sur son blog : « Cet arrêt est troublant. (…) Il semblerait que la Haute juridiction soit partie du postulat que le Gouvernement n’avait pas le choix d’agir ainsi alors que tel n’était pas le cas. D’une part, les chiffres mis en avant pour justifier l’existence d’une bulle spéculative sont invérifiables, d’autre part, il existait bien d’autres moyens de procéder à une régulation plus fluide du développement de l’énergie solaire » Pour cet avocat, « le gouvernement est en grande partie responsable des perturbations du développement de la filière ».
Les industriels, eux aussi regrettent cette décision du conseil d’état. Richard LOYEN, délégué général d’Enerplan déclare : « Nous pensions nos arguments fondés et juridiquement robustes. Mais le Conseil d’Etat a choisi de donner raison au Gouvernement. Nous suivons donc une autre voie de recours, en saisissant la Commission européenne».