Pourquoi le nom Grenelle
Grenelle est une ancienne commune de France, située dans l’ancien département de la Seine rattaché à Paris en 1860. Aujourd’hui, on le nomme le quartier de Grenelle dans le XVème arrondissement de Paris.
Les accords dits « de Grenelle » ont été négociés et conclus pendant Mai 68 au siège du Ministère du Travail situé Hôtel du Châtelet, 127 rue de Grenelle à Paris. Une série de débats réunissant le gouvernement, associations professionnelles syndicats avaient alors eu lieu afin de trouver ensemble des solutions consensuelles aux problèmes environnementaux.
C’est un processus démocratique mis en place par le gouvernement afin d’ouvrir des débats constructifs entre l’Etat, les ONG, les collectivités locales, les partenaires sociaux, les salariés et les entreprises pour dialoguer des problèmes environnementaux et trouver les solutions appropriées et concrètes pour arriver à des objectifs définis et mesurables. Le grenelle de l’environnement a eu lieu durant le mois d’octobre 2008.
L’enjeu du Grenelle de l’environnement
L’enjeu est de taille car depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, l’économie du monde a véritablement explosé grâce au recours massif aux énergies issues de la combustion de produits carbonés d’origine fossile. Le recours à ces énergies (gaz, pétrole, charbon) a libéré dans l’atmosphère au fil des ans d’énormes quantités de gaz à effet de serre qui menacent maintenant l’équilibre climatique de la planète.
Le but du gouvernement Français, encourager le développement dans plusieurs domaines, grâce à l’appui de nombreux organismes et des membres du gouvernement. Plusieurs secteurs sont touchés par ce nouveau programme avec pour objectif, l’amélioration des conditions de vie de la population.
Les domaines ciblés par le Grenelle
L’objectif visé est de lutter contre les changements climatiques, maîtriser la demande d’énergie, de protéger la biodiversité et les ressources naturelles, de mettre en place un environnement respectueux de la santé, d’adopter des modes de production et de consommation durable, de fonder une démocratie écologique et d’encourager des modes de développement écologiques propices à l’emploi et à la compétitivité.
Les actions en faveur du Grenelle
Pour financer les projets sur l’évolution en matière d’énergie, un milliard d’euros ont estimé être indispensable par le Président de la République.
La question sur la taxe carbone a aussi été mise à jour. Pour le secteur agricole, l’usage des pesticides sera réduit de moitié d’ici une dizaine d’années. Le système de l’éco-construction en matière de bâtiment a été vivement souhaité. Dans le domaine des transports, l’évaluation des investissements concerne surtout les travaux publics et la proposition sur l’éducation au développement durable dans tous les enseignements a été conclue.
L’Etat français, représenté par le premier ministre et le président de la République, s’est engagé à mettre en place les directives indispensables pour finaliser le programme. Toutefois, l’Alliance pour la planète, qui est un regroupement d’associations, demande une coopération avec l’Etat quant à l’aboutissement du processus. Les régions Outre Mer se sont associées au Comité Opérationnel Outre Mer ou COMOP dirigé par Nassimah Dindar afin de marcher sur la même voie que la métropole.
En conclusion
A ce jour, l’information est parfaitement diffusée et personne ne peut plus dire qu’il n’était pas prévenu. Aujourd’hui, chacun doit s’inquiéter pour son avenir ou celui de ses enfants au vu du désastre environnemental en train de s’accomplir sous nos yeux.
Préserver notre planète doit être aujourd’hui l’objectif de chacun afin de confier aux générations futures une terre viable. Il faut pour cela prendre conscience des changements collectifs à opérer en matière d’énergie et de mode de consommation.
Le rôle du Grenelle de l’environnement est d’éduquer notre société dans ces domaines avant de se retrouver dans une urgence environnementale qui pourrait nous contraindre à prendre des mesures brutales et désagréables dans quelques années.