Capacité d’emprunt immobilier

Comparer les propositions bancaires pour votre emprunt immobilier

Vous devez tout d’abord, comparer toutes les propositions des banques. Ne vous arrêtez pas à une ou deux offres, mettez en concurrence les établissements bancaires afin d’obtenir un meilleur taux, négociez les frais de dossier (voir point n°10) et la durée du remboursement.

Avoir un apport pour obtenir son emprunt immobilier

Les banques exigent impérativement un apport personnel qui va de 10 à 20% pour traiter un dossier avec bienveillance.

Evaluer sa capacité de remboursement de son emprunt immobilier

Bien évaluer sa capacitéde remboursement, pour ne pas tomber dans la spirale du surendettement. Les échéances de votre crédit ne doivent pas dépasser les 33% de vos revenus mensuels nets.

Bien choisir son taux

Préférer un emprunt dit capé ou sécurisé c’est-à-dire qu’il ne peut varier que dans les limites prévues contractuellement. Il s’agit d’un prêt dont le taux ne peut dépasser un cap ou un plafond défini lors de la signature du contrat. Ainsi, un taux révisable de 3, 10 % capé + ou – 2 signifie que le taux révisé ne dépassera jamais 5,10 %. Evidemment, le taux d’intérêt est plus élevé que celui d’un révisable non capé. Mais la tranquillité a un prix !

Un courtier pourquoi pas ?

Faire appel à un courtier immobilier qui se chargera à votre place de négocier les meilleures conditions de crédits et vous faire ainsi gagner quelques précieux dixièmes de points, grâce à ses compétences.

Optimiser votre durée d’emprunt immobilier

Bien optimiser votre durée d’emprunt, pour ne pas alourdir le taux d’intérêt. En effet, un crédit plus long, allège vos mensualités mais le taux d’intérêt s’en trouve alourdit et votre crédit se révèle donc plus cher.

Négocier le remboursement anticipé

Pensez à négocier le remboursement anticipé dès la signature de votre contrat. Si vous soldez prématurément le capital dû, donc avant la date prévue, la banque peut exiger le versement d’une indemnité de remboursement anticipé, à moins d’avoir prévu, lors de la signature de votre contrat, de négocier la suppression de cette dite indemnité.

L’assurance décès

Dans la majorité des cas, les banques vous proposeront le propre contrat d’assurance. Cependant, vous n’êtes en aucun cas obligé de prendre ce contrat, vous pouvez choisir celui d’un autre assureur. Cette assurance vous garantit le remboursement de votre prêt à la banque en cas de malheur. Elle est comprise entre 0.10 et 0.45% du crédit en fonction de l’âge de l’emprunteur. Ce coût est souvent constant sur toute la durée du crédit. Il existe aussi des assurances dégressives, le pourcentage étant sur le capital dû restant.

Attention à bien lire les garanties des différentes assurances. Toutes ne couvrent pas exactement les mêmes choses. Vérifiez si votre assurance couvre bien le décès, l’invalidité absolue et définitive, l’invalidité permanente totale ou partielle, l’incapacité temporaire de travail.

Prévoyez également des garanties

L’hypothèque, majoritairement choisie, permet à la banque, si elle n’est pas payé dans les délais prévus, d’obtenir la saisie du bien, pour se rembourser. Vous pouvez également choisir un prêteur de deniers ou encore un organisme de cautionnement agréé par l’établissement prêteur. Il faut également savoir que les organismes de caution n’acceptent pas toutes les demandes; ils sélectionnent les dossiers en fonction de l’endettement et de l’apport. Or, cela n’est pas le cas de l’hypothèque ou du Privilège de Prêteur de Deniers.

Négociez sa domiciliation

Afin de pouvoir négocier correctement vos frais de dossier, choisissez de préférence l’établissement prêteur, pour domicilier vos revenus. Vous verrez que cela fait souvent parti de leur demande, pour vous accorder un prêt, mais cela vous permet néanmoins, de revoir à la baisse, ces fameux frais de dossier.

Faîtes les bons calculs

Le meilleur taux n’est pas forcément la meilleure offre. Faîtes attention au coût globale de l’assurance emprunteur, au coût de la garantie, aux frais de dossier, au fait de pouvoir moduler ses échéances de prêt ou encore en l’absence de pénalités en cas de remboursement anticipé du prêt.

Opération de renégociation

Possible mais délicate, cette opération doit se préparer en évaluant correctement vos gains et vos dépenses avant de vous lancer. En effet, valable uniquement si l’écart entre le taux d’intérêt d’origine et le taux visé est suffisant.

Il se présente en deux étapes :

  • Remboursement anticipé de votre crédit
  • Souscription d’un nouveau prêt