La confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) a fait part au Ministre, Jean-Louis Borloo, de son inquiétude quant à une éventuelle application de la TVA à 5.5% aux seuls travaux de rénovation écologiques.
Face à l’idée émise par le Ministre de l’Ecologique et du Développement durable, la CAPEB oppose des risques économiques. Elle parle notamment d’un impact désastreux à prévoir sur l’activité et l’emploi dans le secteur du bâtiment. Il est question de 2.8 milliards d’euros de pertes et 24 000 emplois en moins (chiffres CAPEB/I+C).
Complications administratives en vue
Au-delà de la dimension économique, la CAPEB pointe aussi la complexité administrative qui découlerait d’une telle initiative. Elaborer de listes exhaustives de matériaux tenus à jour tiendrait du « casse-tête et serait source d’erreurs », selon le Président de la CAPEB, Patrick Liébus. « Désastreuses », « accablantes », la confédération ne trouve plus de mots assez forts pour définir les conséquences qu’aurait un retour sur la TVA à 5.5%.